Landru

Le barbe bleu français.

LandruNé à Paris en 1869 d’un père chauffeur dans une fonderie et d’une mère couturière, Landru aura une enfance heureuse. Il rencontre ensuite sa cousine Marie-Catherine Remy qu’il séduit. La jeune femme se retrouve enceinte et Henri-Désiré est dans l’obligation de l’épouser. De cette union naîtront quatre enfants.

Avec sa barbiche pointue et son chapeau melon, ce petit homme chauve a toute l’apparence du bon père de famille : propre sur lui, toujours poli, s’exprimant dans un langage châtié et recherché ; à cet ancien enfant de chœur, on donnerait le bon Dieu sans confession.

Landru a pourtant une carrière d’escroc et de tueur en série.

Il fut condamné entre 1900 et 1912 à 7 reprises pour des escroqueries envers les femmes. Il sera encore une fois condamné en 1914 à 4 années de prisons pour escroquerie, qu’il ne fera pas ayant pris la fuite.

Monsieur Landru, déjà escroc professionnel, a ensuite eu une idée terrifiante : séduire des dames par petites annonces, (à ce « Barbe bleue », on ne comptera pas moins de 283 fiancées), leur promettre le mariage, leur demander leurs économies, les emmener en train dans sa maison de campagne, (un aller-retour pour lui, un aller simple pour la dame ! Landru est un homme ordonné !), et sur place, les faire disparaître.

Ayant un physique pourtant peu agréable, Mr Landru plaisait aux femmes. Il réussit en tout cas à les appâter, fini par leurs faire signer des procurations, les emmènent dans l’une ou l’autre de ses villas, elles disparaissent, revend leurs meubles et empoche l’argent.

En décembre 1914, Landru loue une villa à Vernouillet, dans cette villa où 4 personnes disparaîtront. Landru loue ensuite la villa de Gambais en décembre 1915, 7 femmes y disparaîtront.

Onze personnes en 4 ans, toutes rencontrées par le biais des annonces matrimoniales.

En 1917, il rencontre Fernande Segret dans le tramway, elle devient sa maîtresse, il l’aime et la couvre de cadeaux. Elle ne disparaîtra pas, il sera arrêtée chez elle.

Le 30 novembre 1921, à l’issue d’un procès qui, pendant trois semaines, a tenu le public en haleine, Henri-Désiré Landru sera reconnu coupable du meurtre de dix femmes et du fils de l’une d’entre elles, puis il sera condamné à mort.

Sources : Grands Criminels, Wikipédia, France Inter