Il était une fois, en 1875, à Séville en Espagne, une jeune fille de 17 ans nommée Micaëla. Elle cherche un brigadier nommé Don José pour lui donner une lettre de sa mère. Micaëla est amoureuse de Don José.
Mais apparaît Carmen, une bohémienne, qui cherche à séduire Don José. Quand Carmen doit aller en prison, Don José, qui est son garde, la détache pour la laisser s’échapper. Don José perd alors son titre de brigadier.
Il retrouve Carmen chez les contrebandiers et part avec elle.
Mais Ecamillo (le toréador) surgit et tombe amoureux lui aussi de Carmen. Carmen tombe amoureuse d’Ecamillo. Elle décide alors de quitter Don José.
Don José tue Carmen et se tue par amour.
Cette histoire, brièvement résumée est née en 1847 sous la plume de Prosper Mérimée, puis elle ressuscite une trentaine d’années plus tard dans la partition de Georges Bizet. L’écrivain et le compositeur participent à la création d’un mythe, littéraire et populaire, celui d’une bohémienne farouche et séductrice, provocante et avant tout libre. Carmen, c’est l’objet de tous les fantasmes, la mise en scène de ce qu’une société, à une époque donnée, considère comme sensuel ou sulfureux, indécent ou provocant. Pas étonnant donc, que cet opéra fasse encore et toujours scandale, près de 150 ans après sa création. Carmen c’est avant tout de l’émotion, de l’amour, des trahisons, un crime passionnel, des hors-la-loi, le tout à Séville, dans les années 1820. Malgré ses débuts difficiles, car jugé trop provocateur, Carmen est aujourd’hui l’opéra le plus joué dans le monde.
Sources : France Musique, Wikipédia