Vous êtes-vous déjà amusés à transformer vos innocents jeux d’enfants en jeux érotiques ? La balançoire, siège de l’amour, y aviez-vous pensé ? Alors, si l’on se laissait aller à une étreinte sur l’escarpolette…
La posture de « la balançoire en fête » s’adresse aux heureux propriétaires d’un rocking-chair ou d’une balancelle de jardin comme on en rencontre dans les pays ensoleillés. Pour les autres, une variante appelée simplement « la balançoire » leur permettra d’accéder de manière différente mais néanmoins fort convenable aux plaisirs de la bascule !
Parfois, on a recours à cette position après que la femme se soit assise sur les genoux de son cavalier pour un petit câlin et quelques échanges de baisers. Lorsque l’homme sent monter l’érection, il n’abandonne pas le rocking chair ; il se débarrasse simplement de ses vêtements, ainsi que sa partenaire : les corps des deux amants se retrouvent ainsi dans un contact intime, peau contre peau, prêts à se mêler et se pénétrer. L’homme s’est assis le premier dans le fauteuil ou sur la balançoire.
Avant le coït, la dame peut s’agenouiller au pied de l’homme et se livrer alors à quelques lècheries, succions ou absorption du pénis. Elle aura soin d’effectuer son ouvrage au rythme de la bascule, le pénis entrant et sortant de sa bouche, en même temps que son amant se balance : grâce à elle, la verge se raidit et se gonfle davantage, se préparant à l’envahir de plaisir ainsi que son amant.
Celui-ci relève alors la femme, en la saisissant sous les aisselles ; il peut effleurer subtilement de ses doigts mouillés de salive le clitoris et les petites lèvres de sa compagne ou, si l’un ou l’autre préfère, s’emparer de son pubis à pleine main et le stimuler vigoureusement, afin de la préparer, elle aussi, à la jouissance sexuelle.
Lorsque les deux amants ont tous deux atteint un haut degré d’excitation, l’homme écarte légèrement les jambes, les pieds reposant au sol, et glisse ses fesses au bord du siège ; son buste et sa tête sont penchés en arrière, les épaules en contact avec le dossier, ses avant-bras reposent sur les bras du fauteuil.
La femme s’assied alors, jambes largement écartées, les deux pieds en canard reposant sur la bascule du siège. Elle plante sa vulve assez brusquement sur le pénis de l’homme ou au contraire très lentement, selon qu’elle désire un coït rapide ou prolongé ; son buste est penché en avant, vers la poitrine de son partenaire. Ses mains se posent naturellement sur les épaules de celui-ci qui peut tenir ses hanches : le « jeu » commence.
C’est la femme qui règle les mouvements de va-et-vient du rocking-chair, provoquant du même coup le va-et-vient du pénis dans son vagin jusqu’à l’orgasme. Celui-ci devrait se produire sans trop tarder, étant donné l’état d’excitation de nos deux amants. Dans cette position l’homme est peu mobile : il peut juste soulever légèrement le bassin pour accentuer le rythme de balancement. Mais qu’importe, s’il n’est pas le maître ? Pour les deux partenaires les frottements de sexes sont à ce point plaisants, qu’ils n’auront de cesse d’intensifier le mouvement. Et même après l’éjaculation de l’homme, pourquoi ne pas continuer encore à se balancer tendrement ?