La position du pilon, si elle est difficile d’accomplissement pour l’homme, donne néanmoins au sexe plus de créativité dans l’union sexuelle. Presque de la magie… Rappelant le rythme réglé d’une coutume existant depuis des millénaires, le Kamasutra remonte le temps pour retrouver l’authenticité de pratiques sexuelles anciennes.
Technique ancestrale pratiquée depuis les débuts de l’humanité, l’usage du pilon consiste à réduire en grains toute substance à l’aide d’un mortier. La position sexuelle du même nom s’associe à la brutalité de l’effort accompli, mais diffère par l’extrême raffinement de l’acte sexuel dans cette posture.
Pour satisfaire sa partenaire, Monsieur devra se mettre dans la peau d’un chevalier servant. Agenouillé sur la jambe droite, tenant le pied gauche droit devant lui, il s’avance vers sa partenaire. Celle-ci l’attend couchée sur le dos au centre du lit, les jambes écartées. C’est ainsi que Monsieur déclarera sa flamme ardente. Pour s’aider, la femme peut se tenir d’une main sur un coin du lit, et tenir une jambe de l’autre. Elle facilite ainsi la pénétration, qui n’est pas très aisée pour le soupirant, obligé de tenir une position inconfortable pendant l’acte.
On pourra donc varier les plaisirs. La femme repliera les jambes. Couchée sur un tas d’oreillers et de coussins, elle resserre les cuisses tandis que Monsieur essaiera de garder ses jambes écartées. Les sensations pour les deux partenaires sont décuplées par l’étroitesse du sexe féminin.
Que le mortier soit grand ou petit, Monsieur se débrouillera toujours, même si ce n’est pas aisé, de frapper le pilon au coeur. Quand il y parvient, cela confère à l’union sexuelle une allure presque cérémonielle.